Balades

Mercredi 4 août

Miracle !!!!!!!!!! Le temps est enfin à peu près dégagé en ce 4 août 2021, 232ème anniversaire de l'abolition des privilèges. Eh bien, en ce jour, ils n'ont pas été abolis puisque nous avons le...........privilège d'être à même d'envisager une randonnée. Ni une ni deux, nous voilà partis pour le lac de Roselend où nous attend un périple bien sympathique.











Celui-ci consiste en un tour du lac guère difficile au premier abord. Comme sur les précédentes randos, les sentiers sont encore gadouilleux. Nous voilà de temps à autre à sautiller telles des danseuses-étoile. Très vite, nos chaussures subissent les conséquences de nos pas maladroits. Plein de terre sur les chaussures et les jambes.....

Sinon, nous passons près de jolies petites cascades qui nous permettent de nous rafraîchir. Question : faut-il boire l'eau qui s'écoule d'une cascade ?













Quelques raidillons émaillent notre progression mais rien de bien méchant. De temps à autre, le balisage est un peu capricieux. En fait non, au niveau d'une ferme que nous baptiserons "Blaireaux House" (en référence à notre sens de l'orientation plus que douteux ), nous avons été en dessous de tout puisque nous n'avons pas pris la peine de pousser un peu plus loin pour y lire le balisage. Certains randonneurs ont dû se demander ce que la Phil's Family était en train de faire. A la mi-journée, nous avons bien avancé et parvenons à l'autre bout du lac. Nous en profitons pour nous restaurer et repartir sans trop perdre de temps après avoir tenté tant bien que mal un nettoyage de nos chaussures dans un petit torrent à proximité.


Blaireaux House vue sur le chemin du retour




Rencontre inopinée.


Attention, Tangmo veille !!!!!!







Sans trop de problème (ça descend..... ), nous empruntons le chemin du retour passons le Barrage de Roseland (à noter que je suis bien au milieu n'ayant pas trop envie de regarder en contrebas), et croisons de nouveau les randonneurs (des Stéphanois) que nous avons rencontrés à Blaireaux House. Nous discutons un peu avec eux de la rando (qualité des chemins, intempéries etc....). Ceux-ci étant plus alertes que nous (ils sont plus jeunes ), prennent congé de nous, tentent de nous distancer mais en vain puisque nous les rattraperons sur la fin de randonnée.
Attablés à une terrasse de café, ils nous demanderont de partager un petit moment de convivialité autour d'une boisson rafraichissante. Sinon avec un Stéphanois, de quoi peut-on parler ? L'ASSE, la finale de Glasgow '76, les poteaux carrés, bref les grandes heures de cette glorieuse équipe......






Sur le barrage de Roselend




La Chapelle de Roselend malheureusement fermée au public.

Nous recroiserons pour la dernière fois nos compagnons d'armes au moment de nettoyer nos chaussures particulièrement boueuses. A ce titre, une petite fontaine sur laquelle une éponge est disposée là nous permet de procéder à un nettoyage approfondi.





Nous reprenons la voiture direction le Col du Pré. Mme Phil tenait à y aller. Pour y accéder, il faut emprunter une route un peu étroite et vertigineuse. Pour faire court, le Phil n'est pas très fier et roule à une vitesse n'excédant pas les 50 km/h. Le Col du Pré ? Sympa mais pas transcendant, nous redescendons sur Arêches puis Beaufort et enfin Albertville.







Superbe journée bien évidemment ponctuée de magnifiques sites à admirer mais aussi agrémentée de rencontres fort sympathiques.

Vendredi 6 août

Mea culpa car, je viens de m'apercevoir que je m'étais trompé sur les dates. En effet, la partie Beaufort a été faite sur 2 jours. Pas grave puisque de toute façon, vous ne m'en voudrez pas.

C'est donc une superbe randonnée qui nous attend en cette belle journée. Celle du Lac des Fées qui va se poursuivre jusqu'à la Croix du Berger. Une randonnée manifestement très fréquentée qualifiée de "moyenne" sur les sites spécialisés genre Visorando.








Il y en a qui travaillent même en vacances...


Pas lui.....



Randonnée très fréquentée à tel point qu'un des randonneurs m'interpelle à la vue de mon tee-shirt Thin Lizzy. Dialogue impromptu :

"-Monsieur connaît Phil Lynott ?
-Oh que oui, je suis addict depuis plus de 40 ans. J'ai tous les albums en vinyle.
-Je suis carrément fan aussi, me fait-il d'un air enthousiaste. Au fait , comment s'appelait le guitariste emblématique du groupe ? J'ai un trou de mémoire. Je l'ai vu plusieurs fois.
-Gary Moore. Moi aussi.
-Oui, c'est ça."

Il apostrophe son camarade et lui lance :
"-Je te présente un fan de Thin Lizzy !!!!!!!!!!!!!!!!
-Enchanté !!!! fait l'autre. Très grand groupe et une référence !!!!!!!!!!!!!
-Carrément "

Nous avons une randonnée à effectuer et donc, je m'emploie à ne pas rester trop longtemps alors que Mme Phil a pris de l'avance. Nous avançons prudemment car une nouvelle fois, le sentier s'avère impraticable. De la boue à gogo. Les pieds s'enfoncent. On slalome pour éviter les flaques d'eau.

Il nous reste une ascension un peu ardue puisqu'à flanc de montagne jusqu'au Lac des Fées mais bon, on prend notre temps et la récompense est au bout.



Restauration au bord du lac pendant une quarantaine de minutes.


Vue aérienne du Lac des Fées

Direction ensuite le Cormet d'Arêches sous un soleil de plomb, une sorte de plateau où les randonneurs aiment à se retrouver pour converser et faire part des difficultés qu'ils ont rencontrées.





La Croix du Berger nous fait de l'oeil car nous l'apercevons sur un éperon rocheux. Ca grimpe bien et parfois, je me demande si je ne vais pas mourir crucifié sur place. "Tiens encore le coup, Phil, la croix est juste en haut !!!!!"

Au bout d'une demi-heure, nous y sommes enfiiiiiiiiiiiin !!!!!!










Des randonneurs que je juge pour ma part imprudents, en compagnie de leurs chiens, n'hésitent pas à stationner au sommet du rocher situé à proximité de la Croix du Berger. J'ai tremblé pour eux durant de nombreuses minutes en me disant qu'ils savaient ce qu'ils faisaient.

Sinon, en ce qui nous concerne, on est cuits. Initialement, nous devions nous rendre au Mont Coin..........................................Coin mais bon au préalable, on nous avait dit que la vue ne cassait pas trois pattes à un canard. Alors oui, on l'aperçoit de loin mais au final, on n'est pas tentés.



La décision est prise : on redescend. Comme on est nazes, la redescente se doit d'être prudente et maîtrisée. A la minute même où cette pensée m'a traversé l'esprit, je glisse sur une roche humide et tombe de toute de ma hauteur sur le dos..... Se relever prit quelques minutes. Ca tourne un peu puis ça finit par passer. Le retour s'avèrera un peu difficile, et pourtant c'était le chemin inverse. Je puis vous assurer que j'ai regardé où je mettais les pieds. Mis à part donc ce petit désagrément, ce fut une bien belle rando, en plus le soleil était de la partie.

Samedi 7 août

Me reposer c'est ce que j'ai fait puisque pas de lever aux aurores pour aller randonner mais c'est un p'tit resto qui va s'annoncer le midi à Beaufort, un resto initialement prévu quelques jours auparavant. Il fallait réserver. "Bah oui, Phil, il faut toujours réserver dans un resto surtout quand il n'y en a que trois dans c'bled."

Direction donc Beaufort pour le resto. Après ces lacets interminables où vous avez des locaux qui vous "collent le c.." parce que vous n'allez pas assez vite (c'était pourtant limité à 70, tout comme d'ailleurs, ce fut de temps à autre le cas sur la route vertigineuse qui redescendait du col du Pré), on arrive à destination.

Cette fois-ci, l'accueil au resto est chaleureux (ce n'est pas qu'il ne l'avait pas été mais bon, on nous a bien fait comprendre que réserver était la condition sine qua non pour y avoir accès surtout qu'avec la jauge, on utilise une table sur deux).

Bref, cette fois-ci, on y est enfin pour déguster une bonne tartiflette.



Trop tard pour une randonnée, de toute façon, on n'était pas motivés, l'après-midi sera consacrée à un autre petit tour dans Beaufort où je récupèrerai les vinyles indiqués dans le topic achats. Une nouvelle fois, le type sera absent. Du coup, pour les choper, je me verrai dans l'obligation de passer sous la table qui sert de comptoir, prenant soin de ne pas renverser ce qu'il y a dessus puis de passer par l'entrebaillement d'une porte dont on se demande comment elle tient vu l'état des charnières et de m'acquitter de la somme requise dans un truc qui pourrait ressembler à une boite aux lettres, tout ça sous le regard hébété de ma femme. Je savais que ça allait être une après-midi digestive et là, ça commençait bien. On repasse de nouveau au magasin "La Musette du Montagnard" pour faire le plein.

Plus grand chose ensuite à faire à Beaufort et donc nous repartons vers Villars sur Doron, un petit village dont on dit qu'il a du charme.



















En partance pour Queige situé à 5.7 km, celui-ci est doté d'un cachet et ce, grâce à sa superbe église.











Puis retour sur Albertville. Une bonne journée bien reposante.

Dimanche 8 août

Le temps est un peu plombé ce matin-là (on le savait en même temps) mais ça va finir par se découvrir. On se cantonne à Arêches l'après-midi car le lendemain, la journée sera longue et lointaine puisque nous irons à Chamonix pour monter à la Mer de Glace et à l'Aiguille du Midi. Et puis, le retour n'est plus si loin, autant donc nous ménager.

















Arêches est un village très encaissé qui, à chaque fois que l'on y est passés, s'est avéré très animé mais là, c'est dimanche et donc l'animation y est plus que relative. Nous arpentons les ruelles en dégustant un sandwich-maison puis allons dans la campagne environnante. Pas grand chose à "se mettre la dent". On s'prend "un p'tit 4 heures" en avance puis comme on aime bien cette ville, on s'en retourne à Beaufort revoir des endroits qu'on a aimés. Pas une journée passionnante mais ce sera beaucoup mieux le lendemain.

Lundi 9 août

Autant vous l'avouer, c'était la journée que j'attendais avec impatience mais que j'appréhendais aussi sachant qu'il y avait de la hauteur à prévoir. A Chamonix, il y a deux activités-phare à faire : la Mer de Glace et l'Aiguille du Midi. Pour ce faire, il convient de prendre le pass qui englobe les deux "visites". A deux, cela nous est revenu à 140 boules, quand même mais bon, c'est à faire au moins une fois dans sa vie et comme on n'en a qu'une, nous n'avons pas hésité une seule seconde.

Nous optons en premier lieu pour la Mer de Glace pour laquelle, il faut se rendre à la charmante et désuète petite gare de Montenvers située près du grand parking gratuit (pratique, donc). Là, il nous faut emprunter un train qui appartient à un autre temps (eh oui, première mise en circulation en 1909). L'ascension, parfois vertigineuse, prend une vingtaine de minutes et nous octroie ce plaisir d'admirer des paysages majestueux avec en contrebas, un Chamonix qui diminue à vue d'oeil.








Le Mont Blanc


La Mer de Glace

Une fois là, un télécabine, dans une descente particulièrement abrupte, nous attend pour nous emmener à quelques encablures de la Grotte de Glace. Certaines personnes manifestent bruyamment leur appréhension, ce que je peux comprendre. En ce qui me concerne, je me suis mis sur le côté, ma femme me tenant la main pour me rassurer. De temps à autre, j'essaie de vaincre ma peur en tournant la tête pour admirer ce qui pourrait ressembler à un don des dieux tant ce qui s'ouvre devant moi, s'avère être d'une beauté.......divine.

Arrivés à mi-hauteur, un escalier lui aussi vertigineux puisque situé le long de la paroi rocheuse, nous permet d'accéder à la Grotte de Glace. Vous imaginez bien que c'est la cohue et parfois quand je sens l'escalier bouger, trembler et trembloter, j'avoue ne pas être fier. Un escalier qu'il faudra remonter, je précise........

La Grotte de Glace se présente sous la forme d'un long tunnel avec à l'intérieur des sculptures de glace comme un bar ou bien un trône à savoir celui du Roi de la Grotte connu pour être un dictateur impitoyable. D'ailleurs, il faut éviter de le déranger auquel cas, il risque de faire appeler à sa garde prétorienne afin de vous faire jeter dans une crevasse à proximité et ce, pour le restant de vos jours. Certaines personnes présentes à l'aller, n'ont pas été revues au retour. Bref, le faites pas ch...






Le Bar


Le Roi de La Grotte







Ce faisant, nous reprenons le chemin du retour sans nous inquiéter des humeurs du Roi de la Grotte (c'est un pote à moi...... ), gravissons avec peine (p**** qu'il est abrupt ce p***** d'escalier, en plus il est vertigineux.........Ah, je l'ai déjà dit ? ), reprenons le télécabine qui parfois tangue dangereusement jusqu'à l'esplanade qui domine la Mer de Glace. Ca y est, on est sains et saufs.....





Ainsi que vous l'avez constaté, la Mer de Glace n'est plus de glace depuis fort longtemps et ressemble davantage à l'autoroute A6 ("l'Autoroute du Soleil", à noter qu'aujourd'hui, on est chanceux...). Pas chanceux par contre quand on voit son état alors qu'il y a encore 30-40 ans, elle ressemblait à quelque chose. Oui, je sais, de l'eau a coulé sous.........le glacier (au propre comme au figuré). Le spectacle est émotionnellement insoutenable. Ma maman qui s'y est rendue................dans les années 50, ne la reconnaitrait pas.

Et puis, l'improbable se produit, je vous l'ai déjà raconté, deux types se présentent comme travaillant pour TF1 (la chaine que je déteste le plus au monde), m'interpellent pour m'interviewer sur l'état de la Mer de Glace. A ce propos, je vous avais retranscris au préalable la conversation "de qualité" que nous avions entretenue (surtout de ma part parce que tout ce qui émane de TF1, c'est plutôt assimilable au niveau de "Tournez Manège", bon je sais, ça n'existe plus..... ). Ca me confortera dans le "bien" que je pense de cette chaine puisque mon passage ne sera même pas retenu dans le sujet qui sera diffusé le soir-même.



Le grand air nous a donnés faim. Nous nous achetons deux sandwiches savoyards et une délicieuse tartelette aux mûres accompagnés d'une boisson. Plus de 30 balles...........

Il ne faut pas trop nous attarder car pour monter à l'Aiguille du Midi, un téléphérique nous attend à 13h40. Nous reprenons donc "notre" petit train pour redescendre à Chamonix.





De la gare de Montenvers, nous avons quelques centaines de mètres à parcourir à pied pour atteindre la station de départ du Téléphérique de l'Aiguille du Midi. Dans la file d'attente, un hurluberlu, harnaché avec ses lunettes, son cordage, son baudrier et son piolet (car il n'y a pas d'autres appellations pour le décrire), met sa musique de m**** à fond et par ailleurs "tient la grappe" à un jeune couple qui est à la limite du 'burn out'. On supporte en silence car les gens perçoivent bien le fait que dans sa tête, "il y a du monde", vraiment "beaucoup de monde".....Nous apprendrons par la suite de la part du personnel de l'Aiguille du Midi que le type est connu pour ses frasques et surtout "ses déguisements" pour le moins originaux avec pour seul but d'impressionner la galerie. Pas sûr qu'il en ait conscience non plus.





Le trajet en téléphérique jusqu'à l'Aiguille se décompose en deux parties : la première est une ascension jusqu'à la gare intermédiaire du Plan de l'Aiguille, la seconde concerne la montée finale jusqu'à l'Aiguille. Une montée des plus impressionnantes puisque le téléphérique poursuit son ascension très près de la paroi rocheuse presque qu'à la verticale avec 3500 m juste en dessous. Il faut avoir le coeur bien accroché.
Arrivés en fin à bon port et ce, pour deux heures de temps pendant lesquelles, nous avons tout le loisir de nous balader sur le site. Nous constatons de fait qu'il fait très froid. Un écran nous indique -4 en plein mois d'août. Par conséquent, si un jour, vous devez vous y rendre, prévoyez la grosse doudoune, le bonnet voire les gants. Au départ avec ce sentiment de vertige qui me tétanise (oui, j'ose l'avouer), je reste presque prostré pendant un court instant, ma femme, elle, est partie devant. Elle est comme un poisson dans l'eau. Je finis par me ressaisir et prends le temps tant bien que mal d'admirer (enfin.....), ce panorama qui relève du divin.

Autour de nous, s'étale toute la majesté des massifs savoyards. J'apprécie et suis impressionné. On en prend plein les mirettes. C'en est presque étourdissant de sublimité, de grandeur et de Beauté avec un grand "B".






Le Mont Blanc










"C'est haut et ça caille....."

Je revois passer notre hurluberlu de fortune qui s'avance vers le chemin pour entreprendre une descente le long de la paroi mais finalement se ravise aussi sec. "On a l'habitude !!!!!, remarque un guide qui anime une visite sur le site.

Au terme des deux heures, nous nous devons de reprendre le téléphérique de retour. Les balancements de la cabine s'avèrent toujours aussi impressionnants, sachant ce qu'il y a en dessous, à savoir un vide béant de 3800 mètres. Ca calme, non ?

Soulagé d'arriver en ville mais ayant le sentiment d'avoir été "illuminé" par tant de merveilles naturelles, je me dis que malgré mes appréhensions, j'ai bien fait de le faire.

Nous retournons sur le grand parking afin de changer de chaussures car nous avions opté pour celles que nous utilisons en randonnée. La ville animée de Chamonix nous attend à bras ouverts, encore en effervescence à 18h. Un peu normal pour une bourgade qui vit uniquement de tourisme l'été et de ski l'hiver. Elle nous dévoile également ses charmes typiquement savoyards. Mais aussi ses atouts culinaires. Le magasin à ne pas louper, c'est le Refuge du Payot où l'on trouve toutes les spécialités savoyardes et inimaginables : saucissons, fromages, vins, liqueurs, bref j'en passe et des meilleures.


Le Refuge du Payot


















Coucher de soleil sur le Mont Blanc







Après avoir bien sillonné la ville, nous nous arrêtons devant un restaurant La Calèche à la devanture magnifique. L'intérieur l'est tout autant. Nous nous acquittons d'une succulente fondue savoyarde. Un restaurant à recommander si vous passez par Chamonix.





Un peu plus de 80 km nous séparent de notre hébergement. Conduire en pleine nuit sur des lacets parfois très serrés nécessite un retour pas trop tardif. C'est donc avec plein d'images plein la tête que nous regagnons nos pénates albertvilloises.

Mardi 10 août

Bon bah voilà, tout a une fin car c'est le lendemain que nous partons. On était tellement bien qu'on avait presque oublié que l'on partait le jeudi alors que c'était le mercredi. En fait ce qu'il s'est produit qui nous a permis de nous en souvenir, c'est lorsque nous avons la proprio pour convenir d'un rendez-vous, celle-ci gentiment nous fait part du fait que nous faisons erreur ce qui contrecarre un peu nos plans. En effet, on avait prévu une grosse randonnée ce mardi. Bon, en même temps, on n'était pas très motivés......

Nous nous rabattons l'après-midi sur une petite balade très proche à savoir le Lac de la Gittaz avec son barrage à proximité. Il fait chaud, en attendant, on l'a attendu cette chaleur et c'est maintenant qu'on s'apprête à partir qu'elle fait son apparition..... C'est comme ça.

Pour y accéder, la route est comme d'habitude très étroite puis sur la fin, se transforme en un chemin un peu caillouteux. Aucun problème pour le Duster (ah au fait, la Mondéo n'est plus de ce monde, je l'avais mentionnée ?) qui passe cette relative difficulté avec brio. Voici donc à notre arrivée, le spectacle qui s'offre à nous.









Nous envisageons de faire le tour du lac mais à un moment donné, le chemin qui n'en est plus un, s'arrête net sur un panneau très dissuasif ("Accès interdit"). C'est un peu dépités que nous retournons au bord du petit torrent nous poser tranquillement afin de profiter de nos dernières heures savoyardes.






Un dernier petit bain de pied.

Dans la perspective du départ, il nous faut rentrer assez vite à Albertville pour tout ranger et nettoyer l'appartement. Et ça, ça prend du temps. Ca nous sollicite jusqu'à l'heure du dîner que nous prenons sur le balcon que nous immortalisons pour la postérité.



Merci donc à tous d'avoir eu la patience de me lire et d'avoir supporté toutes mes élucubrations. Mais en ce qui concerne, ça m'a fait plaisir de vous conter tout cela parce que pour certaines anecdotes, je me suis véritablement bien amusé.

On appellera ça plutôt une balade qu'une randonnée. Tranquilou de chez tranquilou donc cette balade (9 km) en compagnie de mon épouse et d'un couple d'amis dans la campagne picarde distante de 120 km. Nous faisons halte à Crillon qui se situe à 17 km de Beauvais. Nous y déjeunons puis nous nous dirigeons vers le point de départ qui lui est sis à Songeons à quelques encablures de notre lieu de pique-nique. Là, nous empruntons un petit chemin bordé de superbes propriétés puis celui-ci s'engouffre dans une forêt assez dense. C'est à la base un parcours sportif ("Coluche, reviens !!!!!!!!!!!" ) sur lequel nous nous essayons à quelques exercices d'équilibristes qui ne se révèlent pas être au final très convaincants.





Il fait certes un peu lourd mais nous progressons relativement vite et ce, malgré les multiples arrêts destinés à s'empiffrer de succulentes mûres qui bordent le sentier. :mrgreen: Après un passage un peu pénible sous un soleil de plomb, nous atteignons Gerberoy, un charmant petit village picard qui est considéré comme l'un des lieux préférés en France. Je m'y étais rendu il y a quelques années alors que mes filles étaient très jeunes.





















Après l'effort, le réconfort et c'est d'un commun accord que nous décidons d'aller consommer une petite glace dans un salon de thé, le seul ouvert dans le village. Nos regards se portent sur l'Atelier Gourmand de Sarah. D'entrée de jeu, l'accueil y est détestable. Il y a pourtant du monde ce qui aurait pour effet de nous dire que l'établissement est doté d'une certaine renommée. Sans doute, je n'en sais rien. Le personnel est débordé surtout la patronne qui se plaint auprès de nombreux clients d'avoir été la seule obligée à devoir ouvrir ce dimanche, injonction soi-disant ordonnée par l'Office de Tourisme. On s'apercevra un peu plus tard que d'autres salons de thé étaient également ouverts. Les glaces nous parviennent enfiiiiiin après une bonne demi-heure d'attente... Presque fondues, ces foutues glaces.....Quant au serveur, celui-ci affiche une expression complètement fermée. Pour faire court, ça l'fait ch..r..... Et pourtant, le cadre était bien sympa.....Encore un recrutement à la mords-moi-le-nœud  




https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g1020229-d8079810-Reviews-L_Atelier_Gourmand_de_Sarah-Gerberoy_Oise_Hauts_de_France.html

L'heure du retour sur Songeons approche. Après un bref passage dans certaines petites rues, il est temps de retrouver le sentier au demeurant bien balisé qui, une nouvelle fois, traverse cette superbe forêt qui borde Gerberoy. Une heure plus tard, nous arrivons à bon port et repartons tranquillement vers la région parisienne avec moults images dans la tête.

depuis 2020 notre Philou n'est plus sorti?..

Entre les deux concerts de Metallica, je me suis rendu au très beau parc du château de Courances dans le département de l'Essonne. Un lieu apaisant et bucolique. Idéal pour se ressourcer !!!








































































Le jardin japonais.

Merci mon Philounet c’est splendide

RANDONNEE PARC DU SAUSSET/ PARC DE LA POUDRERIE, AULNAY SOUS BOIS, SEVRAN, LIVRY-GARGAN, 15/10/23

Rentrée pédestre pour votre serviteur qui n'avait pas pris encore le temps de se remettre à la randonnée depuis août dernier. Il fallait donc rechausser les groles avec nos Drôles que je n'avais pas revus depuis juin lors de ce pique-nique géant organisé pour clôturer cette année mémorable.

Après des températures anormalement élevées, c'est une petite fraîcheur qui nous accompagnait pour entamer ce périple patronné par le Conseil Départemental de la Seine Saint Denis qui allait se dérouler au Parc du Sausset situé près d'Aulnay sous Bois.

Toujours dans la bonne humeur qui leur est coutumière, les Drôles, certes un peu moins nombreux qu'à l'accoutumée, sont heureux de se retrouver pour un parcours certes nettement plus court que d'habitude (15 km).

La première partie n'est guère enthousiasmante puisque nous progressons dans la ville d'Aulnay qui ne dégage pas de charme particulier. C'en est limite presque pénible et la déception se lit sur les visages.

Heureusement, le sourire réapparaît une fois franchie, l'une des entrées du Parc de la Poudrerie qui, a contrario du précédent, celui du Sausset, véhicule une histoire véritablement..............explosive.

https://seinesaintdenis.fr/Parc-forestier-de-la-Poudrerie

En effet, selon l'un des Drôles ce fut le second lieu où fut fabriquée la poudre à canon après l'explosion du premier dépôt près de la place de la Nation.

Le soleil et un p'tit brin de chaleur, malgré cette fraîcheur matinale, regagnent du terrain et c'est donc près de la Cartoucherie que nous nous apprêtons à pique-niquer dans une ambiance conviviale et ce, pendant une bonne heure.

Le chevronné organisateur de sa voix de baryton nous intime l'ordre de nous rassembler pour repartir de plus belle au milieu des sentiers boisés qui fleurent bon l'automne. Certains arbres ont revêtu la plus belle de leurs parures ce qui confère au site, je le rappelle, situé dans la banlieue parisienne, une esthétique qu'un peintre impressionniste aurait pu reproduire sur l'une de ses toiles. Et puis, il y a également cet axe matérialisé par le canal de l'Ourcq qui se projette sur un Sacré Coeur quelque peu embrumé. Les randonneurs ébahis par cette vue sont sous le charme mais se doivent de repartir presque dans la minute car il y a un horaire à respecter.

La réalité revient au galop puisqu'une fois sortis de ce parc magnifique, les pavillons puis les hautes tours aulnaysiennes sont de retour. Malgré un itinéraire quelque peu discutable dressé par le Conseil Départemental, l'essentiel était de nous retrouver après l'intermède estival. A bientôt pour de nouvelles aventures.




























La Cartoucherie.


Pavillon Maurouard.






Un fan des Boys est passé par là.








Un séquoia.

RANDONNEE DES SACRES (Reims, 26/11/23)

Pour cette nouvelle escapade, nous avions, nous les Drôles, une sorte de pèlerinage à effectuer et la destination qui avait été choisie, se dessinait sous les traits de cette bonne vieille ville de Reims, ville royale de renom où avaient été sacrés la plupart des Rois de France.
Un départ de Villepinte avait été annoncé pour 9:00 en car et c'est à peine une heure et demie plus tard que nous atteignons notre but. Le temps nous gâte car il ne pleut pas et là, c'est un point positif en ce sens que ces dernières semaines, la météo ne nous a pas épargnés.

Sans attendre, les estomacs se creusent et grondent déjà émanant d'une insatiable fringale de la part de nos chers Drôles qui nous le savons tous, sont connus pour avoir un féroce appétit.

Cependant, l'heure ne s'y prête pas encore tout à fait car nous devons encore patienter un long moment dans la fraîcheur champenoise. Après une promenade réparatrice dans un très joli parc attenant au mythique stade Auguste Delaune du non moins légendaire Stade de Reims (sous l'oeil déterminé de la statue de Raymond et du pochoir de Just "Justo" Fontaine), les Drôles s'engouffrent ENFIN, accompagnés qu'ils le sont par d'autres associations de randonneurs, à l'intérieur du stade, les menant dans une sorte de grand réfectoire où les attendent un sandwich, un dessert et une boisson. Deux cent personnes sont réunies là, ça fait donc du monde et de fait, l'acheminement s'avère quelque peu compliqué. Dans l'attribution des tickets-repas, notre chère Présidente Mylène s'en sortira avec une redoutable efficacité qui n'a d'égal que la sienne et finalement grâce à sa légendaire réactivité, chacun récupèrera son dû dans une bonne humeur affichée.

Après encore quelques atermoiements, les Drôles en Grole, défiant les conditions météorologiques partent fièrement à l'aventure sillonner la cité rémoise selon deux itinéraires bien tracés, l'un de 8 km, l'autre de 12. Chacun est libre d'opter pour le trajet qui lui conviendra le mieux avec à mi-parcours une petite collation fort bienvenue : une boisson chaude et un biscuit qui réconfortent nos valeureux marcheurs.

La ville au passé tumultueux, dévoile ses charmes les plus audacieux au travers de maisons aussi pittoresques les unes que les autres. La Cathédrale déjà impressionnante en temps normal, a quant à elle revêtu ses plus beaux habits de lumière telle une star de cinéma incarnant un rôle prépondérant dans une fresque moyenâgeuse.

A mesure que la nuit commence à tomber, une petite fraîcheur et la fatigue commencent à se faire sentir. Certains choisissent de retourner au stade Auguste Delaune pour y déguster une petite coupe de champagne. D'autres, en revanche, poursuivent leur périple jusqu'au marché de Noël où touristes et Rémois empressés se mêlent pour y faire leurs emplettes en vue des fêtes de fin d'année.

C'est bien connu, les bonnes choses ont une fin et donc il est temps de se rendre sur le lieu de rendez-vous pour rejoindre le car qui se fait attendre comme le "Messie d'un jour". Un rendez-vous qui, au départ, avait été, fixé à 19:30 mais pour des raisons qui nous échapperont, celui-ci sera différé à 20:00.

La chaleur de ce véhicule nous fait un bien fou et c'est bien fatigués mais contents d'en avoir eu plein les mirettes que nous regagnons notre quotidien gabinien.














L'église St Rémi.




Le Tombeau de St Rémi.




La Cathédrale.


L'Ange au sourire.

Magnifique Phil....les Droles c'est un club?

C'est une association de randonnée.

RANDONNEE Parc de la Courneuve, 7/1/24

Autrefois haut lieu de la Fête de L'Huma, le Parc de la Courneuve allait être le théâtre de cette toute première escapade dominicale de l'année 2024. L'organisateur, Jean-Michel pour ne pas le nommer, nous avait concoctés un petit parcours de seulement 14 kilomètres, histoire de ménager nos Drôles qui, à peine remis de fêtes pantagruéliques pour certains (j'ai les noms mais je ne parlerai pas ) étaient, et ce, malgré des conditions particulièrement rigoureuses, fin prêts pour un nouveau périple hivernal.

C'est donc paisiblement que le cortège des 36 vaillants randonneurs se met en route dans les allées boisées de ce havre de paix également fréquenté par des joggeurs et des cyclistes de tout âge. A ce titre, il s'avère être de bon ton de bien respecter les consignes de sécurité en laissant passer en toute quiétude nos admirateurs de la course et de la "petite reine". Et cela, les Drôles le font très bien.

Le Parc regorge de surprises étonnantes telles ce promontoire qui nous permet d'apercevoir tout d'abord la Tour Eiffel, le Sacré Coeur et le Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget, les cascades d'habitude sémillantes qui aujourd'hui, ne fonctionnent pas. Ensuite, à mesure que nous progressons, observant ainsi un rythme que l'on qualifiera de "tranquille" nous éprouvons un réel plaisir à nous trouver là, dans ce lieu hautement bucolique où d'élégants hérons qui, tenant compagnie à la fois à un cygne solitaire et à de bruyantes et peu farouches poules d'eau, s'envolent en toute majesté pour pêcher un ou deux poissons qui espéraient échapper à leur vigilance légendaire.

Ce faisant, l'heure du déjeuner fort bienvenue, cela va sans dire, pointe le bout de son sandwich et c'est dans une relative fraîcheur que nous dégustons un déjeuner frugal pour certains ou bien garni pour d'autres. Le repas est suivi de petites gâteries de toute sorte chocolats, nougats et biscuits en tout genre offerts par de généreux Drôles. Une charmante attention qui nous ravit tous alors que nous sommes quelque peu éprouvés par le froid de plus en plus saisissant à mesure que l'heure avance.

Sous l'autorité d'un Jean-Michel déterminé, il est temps de repartir et de nouveau sous nos yeux, s'offrent des paysages reposants à peine croyables en région parisienne. Le parc a subi bon nombre de modifications le rendant bien évidemment plus attrayant qu'auparavant et c'est donc une nouvelle fois émerveillés que nous atteignons notre destination finale.................le parking.....  

Pour clore cette superbe escapade, notre dynamique présidente avait prévu la dégustation d'une savoureuse galette des rois accompagnée d'un gouleyant cidre breton. L'on ne pouvait espérer de meilleure conclusion pour cette magnifique randonnée pour le moins revigorante. Il nous fallait bien ça pour repartir d'un bon pied.






























Où est Phil ?  

RANDONNEE Guérard (77), 4/2/24

Pour cette randonnée dans la très pittoresque Brie organisée par la dynamique Christine, le soleil n'avait malheureusement pas daigné faire son apparition pour accompagner les Drôles dans cette aventure pédestre, aventure dont on se doutait qu'elle allait être quelque peu ardue compte tenu de l'état des chemins que nous allions emprunter.

Un terrain lourd et boueux allait ainsi nous accompagner durant ce périple qui débuta à la petite gare de Guérard-La Celle sur Morin. D'entrée de jeu, reconnaissons que la progression en forêt devenait de temps à autre périlleuse mais en aucun cas, cela n'entacha la bonne humeur légendaire des Drôles en particulier notre ami Didier qui, dans l'expectative d'un voyage au pays du Yéti, me demanda instamment de réaliser une lévitation du plus bel effet, ce à quoi je m'exécutai sans broncher, ne serait-ce qu'une seule seconde. Lui qui quelques minutes plus tard faillit chuter alors qu'il gravissait une petite côte pour le moins glissante.

Malgré l'hostilité apparente que nous réservait Dame Nature, cette dernière nous offrit de magnifiques paysages bucoliques et reposants à souhait, nous faisant occulter pour un moment la réalité gabinienne. Un exemple absolument dépaysant : le Moulin de Prémol se dresse fièrement près du Grand Morin. Un peu loin alors que nous progressons d'un pas tranquille, on va dire, des détonations de la part de chasseurs...........sachant....chas... (Non, Phil, pas ça.........stp lol) se font entendre suscitant chez nous une vive inquiétude.

Ainsi, les conversations allaient bon train et ce, en dépit des relatives difficultés liées au tracé guère praticable, reconnaissons-le. Les uns avaient des envies de voyage aux antipodes tandis que les autres n'avaient de cesse d'évoquer leur quotidien ô combien riche en activités de toutes sortes. D'ailleurs, à ce propos, l'une d'entre elles dont on dit qu'elle est un fin cordon bleu, s'enorgueillit d'avoir cuisiné la veille un lapin au Pineau des Charentes, rebaptisé pour l'occasion "LAPINEAU" par mes soins, un mets a priori fort goûtu, selon ses dires qu'elle avait même emporté pour sa pause-repas. De fait, une immense fierté et une plénitude absolue se lisaient sur son gracieux visage.

Celle-ci (la pause-repas) intervint assez rapidement compte tenu du bon rythme de marche observé jusque-là. Pour certains, installer un tabouret dans un terrain détrempé ne fut chose guère aisée à tel point que l'un des cadres emblématiques des Drôles tomba malencontreusement presque à la renverse se retrouvant tout de go les "quatre fers en l'air". Plus de peur que de mal fort heureusement. Un bon repas puis un bon verre de rhum arrangé par ses soins allaient de tout évidence le remettre en selle.

Sous un crachin un peu plus insistant, les Drôles repartent de plus belle, passent à proximité du Mémorial André Mignot à qui nous rendons un hommage appuyé un valeureux FFI abattu le 29 août 1945 par un "ennemi sans honneur qui avait feint de se rendre", passons Montbrieux et Guérard deux localités sans charme particulier, coupons à travers bois soudainement illuminé par quelques rayons de soleil furtifs puis redescendons en ayant au préalable admiré les vertes étendues briardes, sur la Celle en bas suivie de la Celle en haut, deux villages où règne une étrange atmosphère. En effet, certaines maisons affichent un délabrement chronique alors que celles qui ne le sont pas, ne sont manifestement pas entretenues par leurs propriétaires.

Les jambes commencent à devenir lourdes pour la plupart des Drôles pour qui il reste encore deux petits kilomètres jusqu'à la gare de Guérard-La Celle sur Morin, le lieu de la délivrance que nous avons attendue, espérée, ..............presque rêvée mais en tête malgré tout avec des images plein la tête.

Balade urbaine au départ de Suresnes et visite du Mont-Valérien, haut lieu de la mémoire nationale, 3/3/24

C'est sous le signe du respect et du recueillement que les Drôles entament sous la grisaille parisienne cette balade au Mont-Valérien, haut lieu de la mémoire nationale mais aussi d'exécutions de résistants pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Après un trajet en RER et en tramway sans encombres qui nous fait admirer les..........vignes de Suresnes, nous accédons, après une courte ascension, au Mont-Valérien qui, devant nous, se dresse majestueusement, flanqué d'un imposant Mémorial.

Nous attend alors une visite du site animée par une guide prénommée Sophia. Celle-ci, à chaque étape du "parcours du souvenir", nous présente de façon claire, nette et précise, les tragiques évènements qui s'y sont produits. Les Drôles sont recueillis tout particulièrement lorsque nous faisons une halte à la Clairière des Fusillés.

Il commence à se faire tard et donc après 1h30 d'intenses émotions, nous prenons la direction d'un parc attenant au Mont-Valérien pour nous y restaurer en toute convivialité.

Sur l'ordre ô combien déterminé de notre cheffe de randonnée, Mylène, nous repartons quelques instants plus tard après le rhum arrangé (banane, litchi) de Christian qui réchauffe certains coeurs transis de froid sur la promenade Jacques-Baumel située à mi-hauteur du Mont-Valérien. Le temps nous est comptés sinon, il nous aurait été possible de faire le tour de la butte.

Au lieu de cela, nous poursuivons notre périple vers le très beau cimetière américain qui, situé en contrebas du Mont-Valérien, a la particularité d'accueillir des soldats tombés sur le champ de bataille des deux guerres mondiales. Autre intense moment de recueillement donc.

Tranquillement mais sûrement, nous redescendons d'un pas décidé vers les bords de Seine où notre cheffe a prévu sur l'itinéraire de nous faire admirer la superbe écluse de Suresnes. Il convient de signaler à ce propos que cet ouvrage permet la navigation de convois de 5000 tonnes voire plus. D'ailleurs, à notre passage, une très longue péniche prénommée "Ouille" mettra 20 bonnes minutes à passer la dite écluse.

Après cette pause improvisée et l'heure avançant à grands pas, les Drôles remontent vers le centre de Suresnes et passent devant l'Hôpital Foch, lieu de naissance de l'un des membres éminents de notre association, j'ai nommé Alain R. à qui nous adressons une ovation nourrie. Celui-ci se fendra, si si, je l'ai vue..., d'une petite larmichette discrète certes mais bel et bien présente.

Dernière étape : le parc du Château de Suresnes qui s'étend sur 5 hectares, fut autrefois la propriété du docteur Magnan qui en fit en son temps une maison de repos et de santé. Adèle Hugo (1830-1915) "fille de", en fut la pensionnaire la plus illustre. Du Château, il ne subsiste plus rien puisque celui-ci, désaffecté depuis 1960, a été abattu en 1986.

Il ne restera aux Drôles que quelques centaines de mètres à parcourir avant d'atteindre la gare de Suresnes-Longchamp, ceux-ci ayant eu le sentiment d'avoir passé une excellente journée certes gorgée d'émotion mais ponctuée de bonne humeur et de convivialité. Un bien fou, j'vous dis !!!!!!




Les vignes de Suresnes.


Le Mont-Valérien.








La Clairière des Fusillés.




Au fond, l'Hippodrome de Longchamp pour ceux qui iront voir AC/DC.


Le p'tit breuvage-réconfort.




Le cimetière américain.






Une rencontre impromptue.


Avec mon pote Alain R.




L'écluse de Suresnes.




Le parc du Château de Suresnes.

SEJOUR EN TOURAINE du 30/3/24 au 1/4/24

Avec les Drôles en Grole, nous v'là partis en ce samedi matin pour une Touraine que j'ai toujours aimée. Je m'y étais rendu il y a fort longtemps et je n'avais qu'une hâte : c'était d'y retourner.
Le rendez-vous était donné à 10h30 à Loches, une ville de caractère dominée par une imposante forteresse.

Nous sommes ensuite pris en charge par une charmante guide qui nous fait visiter la ville puis l'extérieur du château pendant deux bonnes heures, nous racontant au passage quelques anecdotes historiques.


























Tombeau d'Agnès Sorel.



Après quoi, il est temps pour nous de gagner notre lieu de villégiature. La Saulaie que ça s'appelle, et son personnel nous accueillent chaleureusement. Un apéro nous attend, nous guette (?) vers 18h entre randonneurs qui, après des kilomètres parcourus en voiture pour venir à Loches puis ici à la Saulaie, n'ont qu'une préoccupation : le périple de demain sachant que demain les prévisions ne seront pas très bonnes.

Ca se confirme le lendemain. Le temps ensoleillé de la veille laisse place à de violentes ondées, ondées qui, cependant, ne vont pas entamer le moral d'acier des Drôles. Ceux-ci d'un pas décidé s'engagent dans les chemins boueux de Touraine le long de l'Indrois qui est en crue. Ca patauge souvent à tel point qu'à un moment donné, il nous est difficile de franchir un tronçon du sentier et ce, malgré un contournement le long d'un champ de colza. Advienne que pourra. Nous bravons contre vents et gouttes de pluie l'hostilité, progressons péniblement et finissons par nous arrêter près d'une ferme où nous décidons de nous restaurer. C'est à cet instant précis que Dame Nature prend la malheureuse décision de nous arroser encore plus. J'avais pour ma part, "essuyé" (enfin non) de violentes pluies mais celle-ci remporta sans nul doute la palme de l'Averse de l'année. Je le rappelle : nous étions en train de manger. Certains finiront avec un sandwich trempé et ce, malgré leur parapluie qui servait modestement d'abri. D'autres, plus téméraires (dont les animateurs) s'aventureront à quelques encablures de là pour tenter d'y dénicher un itinéraire plus praticable. En vain. Tout est inondé.
Après quelques atermoiements, la décision est prise. Les chauffeurs (dont je fais partie) viennent chercher leurs passagers afin de les ramener au sec à la Saulaie.











Alors que le soleil semble repointer le bout de son nez, la cheffe (Christine pour ne pas la nommer) annonce un "plan B". Aller visiter le château de Montpoupon. Bien lui en a pris car cette bâtisse encore habitée, s'avère être magnifique aussi bien à l'intérieur comme à l'extérieur. Une bien belle surprise.















Le dernier jour sera autrement plus agréable car elle sera axée sur une rando de 8 km autour du château de Chenonceau. Le Cher, lui aussi, observe un niveau beaucoup plus haut que d'habitude et il arrive que parfois le sentier soit parsemé de quelques flaques d'eau. Cependant, rien de bien comparable par rapport à la veille. Majestueusement installé sur le bouillonnant et colérique Cher, la bâtisse est bel et bien là, affrontant courageusement les soubresauts du cours d'eau. J'en profite pour aller rendre un hommage appuyé à Louise Dupin qui a tenu à se faire enterrer dans le parc attenant au château. Si vous voulez en savoir plus sur cette philosophe émérite du Siècle des Lumières, je vous propose de prendre connaissance de ce résumé :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sans-oser-le-demander/pourquoi-la-philosophe-louise-dupin-est-elle-restee-dans-l-ombre-des-lumieres-5821020



Poursuivant bon an, mal an notre marche, nous atteignons l'un des sites traversés par l'ancienne ligne de démarcation où nous en profitons pour pique-niquer en toute quiétude. La rando arrive ainsi à son terme près du château et c'est donc avec plein d'images dans la tête que les Drôles repartent chez eux le coeur joyeux.

très belle région que je connait très très bien..

Petite balade bucolique hier après-midi à Auvers sur Oise, fief de Vincent Van Gogh où il a vécu les dernières années de sa vie. La première chose que l'on voit en arrivant dans cette charmante bourgade du Vexin, paisible à souhait, c'est évidemment cette imposante église qui a fait l'objet d'un célébrissime tableau.

L'Office de Tourisme via une carte à peu près précise, propose un itinéraire par étape. L'auberge Ravoux, le cimetière où sont enterrés les deux frères Van Gogh, le château, la gare et son vignoble attenant, la maison du Docteur Gachet et plein d'autres curiosités dont ces champs de maïs à perte de vue où le peintre aimait flâner et peindre en toute tranquillité.

Une journée en plus ensoleillée mais très chaude pour la saison (29°) qui s'est soldée par un détour au mythique château d'Hérouville.




Point de repère de l'itinéraire à suivre.


Statue de Vincent Van Gogh devant l'Office de tourisme.


L'Auberge Ravoux où logea Vincent Van Gogh jusqu'à sa mort.






La mythique église d'Auvers sur Oise.












Tombe de Norbert Gœneutte, artiste-peintre, graveur et illustrateur.




Le château d'Auvers sur Oise.












Rencontre inopinée avec petite minette.










Petit rafraichissement.


Devant le château d'Hérouville.

RANDONNEE Forêt de Fontainebleau, 7/4/24

Il y a toujours quelque chose de spécial lorsque l'on se rend en forêt de Fontainebleau. En effet, il s'agit d'un lieu gorgé de mystères, légendes et tragédies. Et puis, il y a ses couleurs ici printanières, ses rochers imposants où certains s'adonnent avec passion à la varappe, exercice ô combien exigeant qui nécessite des années de pratique et ce, pour atteindre un niveau déjà correct.

Le responsable de cette rando d'un peu plus de 18 km, c'est Christian, connu pour être celui qui confectionne un succulent rhum arrangé et donc à coup sûr, j'en aurai une petite goulée ainsi que mes compagnons d'armes.

Il nous faut bien un peu plus de 40 mn pour atteindre le point de départ. Nous avons de la chance pour ce qui concerne le temps. Aucune averse n'est prévue et c'est donc dans la bonne humeur qui nous anime à chaque marche que nous entamons notre itinéraire forestier, soutenus que nous sommes par un air vivifiant. Malgré le dénivelé qui aurait pu s'avérer décourageant (400 m), la balade se veut être agréable.

Alors que nous progressons à un rythme tranquille, il nous est donné l'opportunité d'admirer de jolis points de vue de la forêt qui s'étend à perte de vue.

L'heure est ensuite venue de nous ravitailler (le meilleur moment ? Un peu quand même), repas qui connaît toujours le même heureux dénouement : le rhum arrangé du bien-nommé Christian.

Sous ses ordres, ça ne rigole pas et nous voilà repartis pour le dernier tiers de la randonnée. Et là, le dénivelé, nous allons le sentir car le parcours parfois boueux, suite aux dernières précipitations, tantôt monte, tantôt descend. Les organismes sont de temps à autre durement éprouvés mais lorsque le parking fait son apparition, c'est la libération et le soulagement qui se lisent sur des visages fatigués mais satisfaits d'avoir pris un bon bain de verdure.












Rencontre avec des chenilles processionnaires.


Le Carrosse